samedi 25 août 2012

TAZILLY

Poursuite de la découverte du Canton de Luzy avec comme objectif en ce Samedi : Tazilly. 

En cliquant ICI, vous aurez le parcours du jour.


 C'est le départ de Saint Honoré à 8h. Le temps est couvert, voire menaçant. La température est de 18°, le vent venant d'ouest souffle à 20 kmh.
 Après avoir traversé Sémelay et Avrée, il faut maintenant monter vers Tazilly. Les côtes vont se succéder les unes derrière les autres. Toutefois la route est tranquille, excepté peut être la D 983 mais le tronçon n'était pas très long.
 Tazilly est enfin en vue. L'origine du nom du village viendrait peut-être de l'ancien français "taisson", blaireau.
 Au moment d'entrer dans le village, la pluie fait son apparition.

Sur la place de l'Eglise se trouve le monument aux morts (1925-1927)


Oeuvre de Georges Pepe, sculpteur originaire d'Autun, ce monument est l'un des derniers de la Nièvre à être inauguré, le 23 juillet 1927. Son socle est orné de scènes de guerre en bas relief.



 Juste à côté se trouve l'Eglise Saint-Denis (fin du XIXème siècle) à l'emplacement de l'ancienne église romane, abattue à la fin du XIXème siècle.

 Elle est placée sous le vocable de Saint-Denis, qui est confondu jusqu'au XVIIème siècle avec Denis l'Aréopagite, converti par Saint-Paul au 1er siècle, et n'ayant que le nom de commun avec le premier évêque de Paris.
 A l'intérieur de cette église on trouve une huile sur toile (250 x 230 cm) du XVIIème siècle représentant l'Arrestation de Saint-Denis. Ce grand tableau présente le premier évêque de Paris aux mains de ceux qui sont venus l'arrêter. Au second plan figurent deux écclésiastiques représentant peut-être les compagnons du martyr, Rustique et Eleuthère.


 Juste à côté une deuxième Huile sur toile (115 x 85 cm) de la première moitié du XIXème siècle. Ce tableau, copie d'une oeuvre de Laurent de La Hyre (1605-1656) peinte en 1642, présente quelques différences avec l'original, notamment la signature, qui est abrégée. Saisi durant la révolution au couvent des Annonciades célestes, l'original est transféré en 1798 au muséum central des Arts, qui devient par la suite le musée du Louvre.

Dans l'autel à gauche on trouve un Bois Polychrome du début du XVIIème siècle (Hauteur 90 cm environ) représentant le Christ en souffrance, dont le nom rappelle la formule qu'utilise Pilate pour présenter le Messie au peuple : "ecce homo", voici l'homme, porte conformément aux Ecritures un manteau de pourpre, une couronne d'épines, des plaies sur tout le corps et des marques de coups de fouet.

Juste à côté, un plâtre de 85 cm de hauteur représentant Saint Blaise. La présence de cette statue dans l'Eglise Saint Denis témoigne du culte rendu au patron des agriculteurs par la confrérie Saint-Blaise.

Je quitte la place de l'Eglise, pars sur la gauche et quitte Tazilly et trouve plus loin sur la route

la Fontaine Oratoire Saint-Denis (1876). Dédiée à Saint-Denis, cette fontaine recevait l'hommage des fidèles, ses eaux chaudes étant réputées calmer les fièvres. Depuis son réaménagement en 1876, elle comporte une niche abritant une statue de la Vierge.
Je poursuis ma route sous un ciel assez menaçant
et prends une petite route qui me conduit


au Château de Chigy (XIXème siècle). Ce château s'élève à l'emplacement de l'ancienne demeure des seigneurs de Chigy. La terre de Chigy formait deux fiefs, l'un tenu par des membres de la famille du Crest, originaire de Ponay, l'autre par les Chargère.

Je quitte le château et reviens sur la D 973 pour m'arrêter, plus loin, devant 


un Menhir de 4m5 de haut datant du Néolithique. Ce mégalithe est l'un des rares menhirs authentiques de la Nièvre. Couché en 1882, il est enfoui quelques années plus tard. Une fouille permet de retrouver son trou d'érection initial et de découvrir au fond de celui-ci une hachette polie. Il est redressé à une centaine de mètres de son emplacement originel, aux confins de la Nièvre et de la Saône-et-Loire.

Je  repars pour quitter la D 973 et atteindre plus loin

le Château de Mézeret (XIXème siècle). Constitué d'un corps de logis encadré de deux pavillons, ce manoir abrite au cours des siècles plusieurs familles de la noblesse locale.
Au XVIIème et XVIIIème siècles, ce manoir sert de résidence à certains membres de la famille Virgile, famille de verriers dans la région.

Il est temps de rejoindre Saint Honoré les Bains, ce qui est fait au bout d'un circuit de 70 kms avec un dénivelé respectable de 1000 m. La température quant à elle est montée jusqu'à 21° !!!

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