lundi 13 août 2012

MILLAY

Après une semaine de randonnée, je reprends mes circuits découverte du canton de Luzy. Aujourd'hui, je vous propose le huitième circuit autour de Millay.

En cliquant ICI, vous aurez le détail du parcours.

 Il est 8h quand je pars de Saint Honoré, direction la montée de Mont. La température est de 19°, le vent venant de l'ouest souffle à 5 kmh.


 Vingt kilomètres plus loin, je traverse Chiddes et cinq kilomètres encore plus loin, après une belle montée à près de 9%,
 j'entre dans Millay. A cet endroit aurait eu lieu la bataille de Jules César contre les Helvètes en 58 avant Jésus-Christ.


 Au centre du Village, je m'arrête devant le Monument aux Morts, voisin de l'Eglise. Unique exemplaire dans la Nièvre du poilu victorieux d'Eugène Bénet, la statue est un modèle fabriqué en série répandu dans toute la France.
 Le soldat brandit une couronne de lauriers, rendant hommage aux victimes de la Grande Guerre.

Elles sont au nombre de 78 à Millay. Financé par un emprunt spécialement contracté pour l'occasion par la municipalité, ce monument est inauguré le 20 Août 1922.

A côté donc, se trouve l'Eglise Saint-Maurice, construite au XIIème siècle et qui subit par la suite de nombreux remaniements. Brûlée lors des guerres de Religion, elle fait l'objet d'importants travaux au XVIIème siècle. En 1837, le clocher menaçant de s'écrouler, la façade occidentale est démolie et refaite à l'identique.


Les plans de restauration, dessinés par l'architecte Claude Quarré en 1860, sont modifiés l'année suivante après les dégats qu'occasionne un ouragan. En 1862, des pluies torrentielles provoquent l'effondrement de la façade antérieure qui est reconstruite par Claude Maillot.

 Camille Anginieur, propriétaire à Magny, finance en 1880 l'édification de la chapelle droite, qui s'écroule sous la neige en 1886.
 Un beau tableau à l'intérieur de l'église "donné par l'Empereur Napoléon III".

 Je poursuis ma route pour arriver devant le Château de Magny (XIXème siècle). Cette construction moderne remplace une demeure qui, avant la Révolution, était la propriété des Virgille puis des Chargère. Une tour de l'ancien édifice subsiste cependant et fait office de chapelle du château.

 Je rejoins la route principale entre Luzy et Autun et tourne à gauche pour me retrouver devant le Moulin de la Planche. Des rénovations successives ont conservé à ce moulin un mécanisme en bon état. Un étang (désormais à sec) accumulait l'eau nécessaire à son fonctionnement, le ruisseau utilisé ayant un débit insuffisant pour une production continue.
 Plus loin, après avoir surpris "maman" Ragondin et ses petits se faufilant dans le ruisseau près du Moulin, j'arrive devant le Château de la Planche (XVIIIème). Propriété de la famille Coujard de La Planche, ce château possède quatre tours d'angle et au milieu de sa façade un porche couvert sur deux étages aux ouvertures décorées. Une horloge surmonte les fenêtres géminées du pignon.
 A côté du Château se trouve un Cochonnier (XIXème siècle). Cet édifice abritait les truies de la ferme et leur portée. Chaque porte ouvrait sur une loge où se trouvaient une truie et ses porcelets. A l'origine, une grille extérieure déterminait un couloir dans lequel les animaux pouvaient faire leur promenade et manger, famille après famille.
 Je quitte le site de la Planche où l'on doit signaler une circulation assez dense sur une route assez étroite car au bout de cet impasse" se trouve le camping naturiste de La Gagère. Plus loin, j'arrive à Chevrette devant une Maisonde Maître (seconde moitié du XIXème siècle). Au XIX ème siècle, de nombreuses demeures seigneuriales sont détruites dans le canton et remplacées par des édifices plus modernes. Sur la façade est, sobre et régulière, se distinguent quelques éléments décoratifs, comme les oeils-de-boeuf mulurés, les linteaux avec agrafe ou l'encadrement de la porte, surmonté d'un fronton curviligne.
 Je repars pour atteindre le Château du Grand-Marié (XVIIIème siècle) où il ne me sera pas permis d'entrer pour prendre une photographie par les habitants. Cette demeure est celle d'importantes familles de la région : elle est tout d'abord occupée par une branche des Chargère, puis par la famille des Epinat.

Il ne me reste plus qu'à faire les 18 kms me séparant de Saint Honoré que je rejoins autour de Midi après avoir affectué 56 kms et 869m de dénivelé avec une température montée jusqu'à presque 30°.

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