lundi 6 août 2012

BORDEAUX - LA ROCHELLE ACTE 3 (Chaillevette - Yves)

Après un copieux petit déjeuner, je quitte le gîte de la veille (adresse à recommander) autour de 8h30. Après une journée infecte, le soleil laisse entrevoir une belle journée, on verra qu'il n'en sera malheureusement rien.

Cliquer ICI pour avoir le parcours du jour

Un dernier regard vers mon "abri" de la veille et c'est le départ vers Ronce les Bains.
Après avoir fait tamponner ma carte de route, je traverse la Seudre
et sur ma droite je peux apercevoir les marais de la Tremblade.  La Seudre est un fleuve côtier français de 68 kms qui coule dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes, en Saintonge. Elle se jette dans le Golfe de Gascogne. Le Bassin de la Seudre est constitué de marais en eau salée dont la surface est la plus grande du littoral français.
Plus loin, j'aperçois le pont d'Oléron, destination suivante. Le pont de l'île d'Oléron ou viaduc d'Oléron, situé en Charente-Maritime, construit par l'entreprise Campenon Bernard fut inauguré le 21 juin 1966.
D'une longueur de 2 862 mètres, il a été jusqu'en 1974 le plus long pont de France, date à laquelle le titre lui a été ravi par le Pont de Saint-Nazaire. Depuis la construction du pont de l'île de Ré en 1988, il est maintenant le troisième pont le plus long de France.
Depuis la commune de Bourcefranc-le-Chapus, il relie le continent à l'île d'Oléron, cette dernière étant la plus grande île française de la côte atlantique et la deuxième île du littoral métropolitain après la Corse.
Pour rallier le contrôle de Saint-Pierre-d'Oléron, j'opte pour les pistes cyclables pour me reposer de l' "enfer" automobile du pont
que je suis obligé de reprendre pour rejoindre le Continent.

J'avais évité en m'abritant un premier nuage porteur d'eau sur l'Ile d'Oléron et en arrivant à Brouage, je ferai pareil pour éviter le gros à ma droite.
Lieu unique de par son environnement naturel et architectural, la citadelle de Brouage a aussi un riche passé historique. C'est un ancien port de commerce du sel, puis port de guerre catholique voulu par le cardinal de Richelieu pour concurrencer la place forte huguenote de La Rochelle. Brouage est également considérée comme étant la commune de naissance du géographe Samuel de Champlain qui a participé à la fondation et à la colonisation de la Nouvelle-France, et qui est le fondateur de la ville de Québec au Canada.
Les remparts furent édifiés entre 1628-1635, et renforcés en 1689. La face extérieure est en pierre de taille, le reste en moellons liés par un mortier sable-chaux. Les pierres des angles des bastions ont été cramponnées par des crochets de fer. Ils représentent une sorte de quadrilatère de 2 080 m de périmètre extérieur, renforcé de huit bastions, chacun surmonté de trois guérites. L'intérieur des remparts est constitué de parcelles rectangulaires de 30 mètres sur 8 pour les habitations.

Suivant la piste cyclable se dirigeant vers La Rochelle, j'arrive au pied du pont de Rochefort que je cherche à éviter pour ne pas m'infliger la noria de voitures du Pont d'Oléron.

J'opte pour aller à Rochefort, moyennant 1euro50, pour le pont transbordeur de Martrou qui est l’œuvre de l’ingénieur, constructeur Ferdinand Arnodin. Il a été inauguré le 29 juillet 1900.
Le pont transbordeur est un ouvrage d'art permettant de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d'Échillais, sans gêner la navigation. C'est l'un des derniers ponts transbordeurs existants en France.
Ce pont est fondé sur 8 piles en maçonnerie, d'une profondeur de 19,5 mètres sur la rive Nord (Rochefort) et 8,5 mètres sur la rive Sud (Échillais), sur lesquelles reposent 4 pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres qui sont situés 2 × 2 de part et d'autre de la Charente. Un tablier de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux où circule le chariot, relie ces 4 pylônes entre eux. L'espace entre les piles est de 129 mètres et l'espace de quai à quai de 150 mètres.
Une nacelle au niveau de la route et permet aux usagers de passer d'une rive à l'autre. Elle est suspendue à ce tablier par des câbles croisés et se déplace le long des rails du tablier sur 24 paires de galets au moyen d'un câble qui s'enroule et se déroule sur un treuil à tambour fixé au sol dans la machinerie qui se trouve dans la culée du pont côté Rochefort. L'énergie du treuil est fournie par deux génératrices entraînées par un moteur électrique (à l'origine, un moteur à vapeur jusqu'en 1927).
Après avoir évité de justesse un troisième "déluge" à la sortie de Rochefort, j'atteins Fouras pour le dernier point de contrôle avant La Rochelle.
Il me reste à rejoindre Yves où j'ai réservé une chambre d'Hôtel. 10 kms seulement à parcourir et à 500 m du but, le quatrième nuage finira par me rincer complètement ...... la "poisse". Au total, 116 kms pour un dénivelé de "premier communiant" de 331m. Avec le vent de nord ouest, la journée s'est effectuée sous une température de 22-24°, idéale pour le vélo. A noter, l'Hôtel était doté d'une belle piscine, mais j'avais oublié mon maillot ...... pas prévoyant le cyclo, dommage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire