La troisième étape va être la plus chaude mais surtout va inaugurer de deux jours de confrontation à un dénivelé exigeant.
Cliquer ICI pour avoir le détail du parcours
Il est 8h30 quand nous quittons Chisseaux et son hôtel - un peu bruyant - (il est vrai il est situé contre la D 176 assez fréquentée et surtout contre la voie ferrée (!!!).
La température est déjà de 20° et le vent venant du Sud Ouest, toujours défavorable, souffle pour l'instant à 10 kmh, il va franchir les 40 kmh l'après-midi et nous allons bien le sentir dans notre progression.
Nous franchissons le Cher et apercevons au bout de la rivière Chenonceaux. Nous roulons jusqu'à Loches où à l'entrée dans la ville, un vilain nuage crève et nous oblige à revêtir nos "bâches". Cette pluie soudaine sera éphémère et
ne nous empêchera pas de visiter la ville. D'abord la Porte des Cordeliers,
puis le Château conçu, construit (les analyses dendrochronologiques font remonter la deuxième phase de la construction aux environs de 1010 à 1035) et occupé par Henri II d'Angleterre et son fils, Richard Cœur-de-Lion, il ne supporta pas durant le XIIe siècle les assauts du roi français Philippe II dans leur guerre pour le contrôle de la France jusqu'à la capture finale de Philippe en 1205. Un important travail de construction transforma alors Loches en une immense forteresse militaire.Le château devint la résidence favorite de Charles VII qui y installa sa maîtresse, Agnès Sorel. Il fut converti en prison d'État par son fils, Louis XI qui y avait vécu son enfance mais préférait le château d'Amboise.
Durant la Révolution américaine, la France finança et se battit avec les
Americains contre l'Angleterre et Louis XVI utilisa le château de
Loches comme prison pour les anglais capturés.
Durant la Révolution française, le château fut pillé et sévèrement endommagé. Des restaurations majeures commencèrent en 1806 mais encore aujourd'hui certaines parties sont encore en ruines. Propriétés de la commune de Loches, le château et l'ancienne collégiale Saint-Ours adjacente sont ouverts au public.
Le château de Loches est classé monument historique depuis 1861 et est listé par le ministère de la Culture.
Durant la Révolution française, le château fut pillé et sévèrement endommagé. Des restaurations majeures commencèrent en 1806 mais encore aujourd'hui certaines parties sont encore en ruines. Propriétés de la commune de Loches, le château et l'ancienne collégiale Saint-Ours adjacente sont ouverts au public.
Le château de Loches est classé monument historique depuis 1861 et est listé par le ministère de la Culture.
La chaleur est maintenant bien présente comme la répétition des montées et descentes. Il est midi trente quand nous entrons au Grand Pressigny (kilomètre 65). Un arrêt devant le donjon du château s'est imposé. La construction du donjon débuta vers 1193, ouvrage commandé par Guillaume de Pressigny. Compte tenu de sa position géographiques, en amont du lieu où l'Aigronne se jette dans la Claise, ce site était avant tout une forteresse, théâtre de nombreux combats.
Le château est composé de deux parties distinctes et d'époques différentes construites sur le bout d'un éperon rocheux : tout d'abord le donjon - partie la plus ancienne et qui s'effondra partiellement le matin du 6 février 1988 - d'une hauteur de 35 mètres, qui surplombe le logis de style renaissance, érigé au xvie siècle, se trouvant au centre de la forteresse.
Un arrêt au restaurant s'improvise et permet aux corps de se ravitailler en solides et liquides.
Et nous repartons autour de 14h30 et franchissons la Gartempe à La Roche Posay.
Nous longeons un long moment cette rivièrele long d'un côteau abrupt.
Nous refranchissons la Gartempe à Vicq pour atteindre
Angles-sur l'Anglin, 4ème contrôle obligatoire de la Flèche. Occupant un site stratégique sur les bords de la rivière Anglin, occupé depuis l'époque préhistorique — ce dont témoigne le Roc-aux-Sorciers, sommet de l'art pariétal —, aux confins des provinces du Poitou, de la Touraine et du Berry, cette petite cité a conservé son caractère médiéval, avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et son château-fort à demi ruiné, juché sur un piton rocheux. Elle est un des Plus beaux villages de France.
Le château d'Angles-sur-l'Anglin surveille la frontière du Poitou depuis le Xe siècle (il est attesté en 1025). Il est acheté par l'évêque Guillaume de Bruges à la famille de Lezay à la fin du XIIIe siècle et restera propriété de l'évêché jusqu'à la révolution.
Guichard III, seigneur d'Angles est nommé sénéchal de Saintonge durant la guerre de 100 ans et il est nommé maréchal de Guyenne quand le Poitou devient anglais en 1356. Le château d'Angles-sur-l'Anglin est repris aux anglais sans combat par Du Guesclin en 1372.
Guichard III, seigneur d'Angles est nommé sénéchal de Saintonge durant la guerre de 100 ans et il est nommé maréchal de Guyenne quand le Poitou devient anglais en 1356. Le château d'Angles-sur-l'Anglin est repris aux anglais sans combat par Du Guesclin en 1372.
Au XVe siècle les évêques effectuent d'importants travaux. Hugues de Comparel fait construire le château neuf et Guillaume de Charpagne qui lui succède poursuit les travaux. Puis, durant les périodes troublées que sont les XVIe siècle et XVIIe siècle le château est pris par les protestants, puis par les ligueurs, par les royaux puis les frondeurs. Ensuite il est délaissé par les évêques.
Devenu carrière publique à la révolution, il est acheté en 1923 par la Société des Antiquaires de l'Ouest, puis par la commune en 1986 Il a été classé monument historique le 10 février 1926
Devenu carrière publique à la révolution, il est acheté en 1923 par la Société des Antiquaires de l'Ouest, puis par la commune en 1986 Il a été classé monument historique le 10 février 1926
Nous traversons ce magnifique petit village
puis à nouveau la Gartempe à Saint Pierre de Maillé.
Il est presque 18h quand nous arrivons au terme de notre étape : Chauvigny.
Je m'arrête pour prendre un cliché du château baronnial ou château des évêques qui fut construit au XI e siècle par les évêques de Poitiers, donjon quadrangulaire du milieu du XIe siècle, alors seigneurs de Chauvigny. À partir de 1397, Ithier de Marreuil, évêque de Poitiers, ajoute un second donjon à son château. De nos jours on peut y voir un spectacle de fauconnerie.
C'est un édifice complexe d'une longueur de 80 mètres et d'une largeur de 50 mètres. Il fut souvent endommagé et remanié. À la fin du XVIIe siècle, il est déjà presque à l'abandon.
On reconnait une première enceinte avec l'entrée primitive du XIe siècle, un puissant donjon du XIIe siècle, les ruines du château neuf datant des années 1400 dont subsiste un impressionnant pan de muraille montrant deux étages d'appartements et la chapelle Saint-Michel avec sa salle capitulaire au dessus. L'accès aux cours et bâtiments de la deuxième enceinte des XIIe-XVIe siècles (cuisines, fournils, écuries, puits, souterrain) se faisait par un pont levis.
L'état de ruine actuel du château résulte de sa vente comme bien national pendant la Révolution, l'acquéreur ayant fait de cette forteresse une carrière de pierres.
Il a été classé Monument Historique dans la liste de 1840 et a reçu en 2003, 42 000 visiteurs
C'est un édifice complexe d'une longueur de 80 mètres et d'une largeur de 50 mètres. Il fut souvent endommagé et remanié. À la fin du XVIIe siècle, il est déjà presque à l'abandon.
On reconnait une première enceinte avec l'entrée primitive du XIe siècle, un puissant donjon du XIIe siècle, les ruines du château neuf datant des années 1400 dont subsiste un impressionnant pan de muraille montrant deux étages d'appartements et la chapelle Saint-Michel avec sa salle capitulaire au dessus. L'accès aux cours et bâtiments de la deuxième enceinte des XIIe-XVIe siècles (cuisines, fournils, écuries, puits, souterrain) se faisait par un pont levis.
L'état de ruine actuel du château résulte de sa vente comme bien national pendant la Révolution, l'acquéreur ayant fait de cette forteresse une carrière de pierres.
Il a été classé Monument Historique dans la liste de 1840 et a reçu en 2003, 42 000 visiteurs
Après une regrettable erreur du "pilote" (votre serviteur) qui va rallonger le parcours de presque 8 kms, le groupe parvient à son hotel au terme d' une étape de 134 kilomètres et d'un dénivelé de 1131 m. A noter les pointes à presque 40° de la température, c'est vraiment "de saison"
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