dimanche 9 septembre 2012

SAINT-GRATIEN SAVIGNY

Premier circuit parmi ceux qui vont nous faire découvrir le canton de FOURS, puisque, grâce à moi, vous savez tout du canton de Luzy.

En cliquant ICI , vous aurez le détail de ce circuit.


 Il est 8h30 quand je quitte Saint Honoré les Bains, direction Remilly. La température est de 15), le vent venant du sud-est souffle à 10 kmh, donc peu gênant.
 Plus loin, je bifurque à droite pour arriver à l'Etang de Chèvre, toujours à sec.
 Au bas d'Isenay, je prends la piste cyclable longeant le canal du Nivernais pour un peu plus loin apercevoir
 le Château de Chaumigny  (XIIIè-XIXè siècles)

 Le fief de Chaumigny est important au Moyen-Age : ses seigneurs ont leur sépulture dans le choeur de l'Eglise de Cercy La Tour. La famille Cossais, installée en bordure de la rue de la Guette à Cercy, fait construire un chateau fort à Chaumigny. Le fossé plein d'eau qui entoure cette vaste demeure seigneuriale se franchit alors part un pont-levis.
 Une des six tours qui en défendent l'accès, parmi lesquelles le donjon, également nommé Tour du Diable, abrite une fontaine permettant d'abreuver les habitants du château. Il ne subsiste de cette forteresse qu'une des six tours. La famille Desbois fait ériger le château actuel au milieu du XIXème siècle.

Plus loin, j'arrive devant l'Eglise Saint-Gratien (fin du XIXème siècle). Cette église date de l'époque de la réunion des deux paroisses, Saint Gratien et Savigny.

En 1942, la foudre tombe sur l'église et détruit le clocher. depuis, on célèbre le culte sans faire appel aux cloches. J'entre dans le cimetière situé derrière l'Eglise pour me diriger vers

 la Sépulture de Louis Alexandre Bruneau de Vitry (1862). Louis Alexandre, comte Bruneau de Vitry, seigneur de Saint-Gratien, décède en 1862.
 Ses armes, faites "d'azur à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable et accompagnée de trois étoiles du second émail", sont sculptées sur la pierre tombale. Je quitte le cimetière et repars pour atteindre

 le Domaine de La Marquise (1889). Le comte Bruneau de Vitry fait construire cette ferme pour en faire un modèle d'architecture de l'époque. Il la dédie à son épouse, ce qui lui vaut d'être dénommée La Marquise. La ferme comprend un corps de logis rectangulaire, dont le premier étage, à demi sous les combles, est éclairé par de petites ouvertures en façade. Un clocheton est placé sur le faîte du toit.
 Par de petites routes vallonnées, je poursuis ma route et arrive
 devant le Lavoir de Paillot (1843). Les lavoirs sont nombreux dans cette région avant l'apparition de l'eau courante dans les maisons.
 Celui-ci, construit grâce à une souscription publique près de l'ancienne église, est un des derniers vestiges de l'ancien bourg de Saint-Gratien. Dédié à Saint Claude, ce lavoir reçoit, encore au XIXème siècle, des bouquets apportés par les femmes du pays, le jour de sa fête, le 6 juin.
Je quitte ce village et par Isenay, je regagne le canal du Nivernais que je suis jusqu'à l'embranchement Vandenesse. Vers 11h15, j'arrive à Saint Honoré avec 40 kms au compteur et un vrai petit dénivelé de 370m.

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