Encore un beau soleil en ce premier jour du mois de Mars. Il est 9h 30 quand je pars. Le vent venant de l'ouest souffle à 10 kmh environ et la température est de 10°
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Je pars vers Préporché
que j'atteins un peu plus loin après une première montée au-dessus de Saint Honoré à 6% de moyenne.
C'est à nouveau une longue montée vers Villars pour ensuite une belle descente à plus de 50 au compteur pour apercevoir le but de ma petite randonnée ONLAY.
Un peu d'histoire :
Le nom de la paroisse est mentionné en 1030. L'origine de son nom vient du patronyme latin Onlayum.
m'arrête tout de suite à droite à l'ANCIEN MOULIN DU BOURG (1754)
Des trois moulins d'Onlay, celui du bourg, celui de Thard et celui des Gouttes, seul le premier existe encore. En 1939, lors de la mobilisation générale, les habitants d'Onlay signent une pétition afin de garder leur meunier.
Pendant la guerre, celui-ci est condamné pour avoir fait de la farine trop grise, quand d'autres se voient reprocher de la faire trop blanche.
Autour du moulin au sol, les premières manifestations du printemps avec 21 jours d'avance ...
Je monte jusqu'au sommet du village (une bonne côte à 6% de moyenne) pour atteindre l'église probablement construite au XVème siècle.
Elle aurait été édifiée à l'emplacement d'un temple païen dont la présence serait liée à celle de sources chaudes et qui aurait été détruit par Saint Martin.
Je pose mon vélo aux abors de l'église et poursuis à pied ma visite. J'arrive devant devant le PRESBYTERE (XIXème siècle). En 1822, le presbytère, alors relié à l'église par un petit chemin, appartient au comte Du Clerroy, châtelain de Niault et maire d'Onlay. En 1838, des fouilles effectuées dans le jardin du presbytère et à deux mètres de profondeur dans les sous-sols de l'église mettent au jour des médailles, des fragments d'une mosaïque colorée, des vases ou encore des tronçons de colonnes de marbre. Ces vestiges attestent l'existence d'une villa gallo-romaine sur le site d'Onlay.
Je descends un petit escalier de pierre adossé à l'église et atteint sur la droite le PRIEURE (1842). La comtesse Du Clerroy, propriétaire du château de Niault, fait édifier ce prieuré pour y accueillir les malades et les indigents. Une petite maison perpendiculaire au bâtiment est construite la même année et sert d'école. Les Soeurs de la Charité de Nevers s'occupent du prieuré et font aussi la classe aux enfants d'Onlay.
Je remonte en longeant l'église sur la droite pour atteindre une CROIX (1880). Au XIXème siècle, la famille Mora, apparentée aux grands d'Espagne, habite le château de Thard. Elle est appréciée pour son sens de l'hospitalité et sa générosité. Cette croix en fonte est élevée à la mémoire de Dolorès Marie Jeanne Moreno de Mora, vicomtesse de Saint-Marsault, qui, le 17 octobre 1880, meurt en couches à l'âge de 24 ans.
Je récupère mon vélo et m'aperçois que j'ai commis un crime de "lèse-majesté" en occupant momentanément une place réservée .... Dieu me pardonnera-t-il ?
Je quitte Onlay par la D 157 et d'entrée une côte à 8% est à gravir. Puis à mi-descente, j'aperçois NIAULT, ma prochaine destination.
Je m'arrête devant la MAISON DE MAITRE (Moyen Âge-XVIème-XVIIIème siècles), actuellement gîte rural fermé à cette époque. Au XVème siècle, le château de Niault appartient au seigneur d'Anglure. A la fin du XVIème siècle, une maison de maître est construite à l'emplacement de l'ancienne maison forte. Au XVIIème siècle, elle passe aux Du Clerroy, qui remanient à la fin du XVIIIème siècle pour la garder jusqu'à la fin du XIXème siècle.
En 1872, ce manoir emploie une douzaine de domestiques. Au XIXème siècle, il ne reste de l'ancienne maison forte qu'une tour et la cuisine dans laquelle une vaste cheminée porte un écusson.
Je quitte Niault pour entamer une longue montée avec des passages à 8% vers les Ichards, puis c'est une longue descente vers les Rollins et les Michots où je tourne à droite pour me retrouver face à une montée traversant le bois de Chatenet et me diriger vers Poiseux.
Dans la descente vers Poiseux, la forêt devient plus sombre et surtout plus fraîche.
Parvenu à Poiseux, j'ai encore une bonne montée puis une longue descente avec des passages à 10% pour revenir encore une fois à Onlay
où je m'arrête devant la MAISON NATALE DE MONSEIGNEUR LEMAITRE (XIXème siècle). Alexis Le maïtre naît à Onlay en 1864. En 1900, il est chargé de mission au Sahara et au Soudan, mais les maladies tropicales l'obligent à rentrer en France en 1916. Sollicité par Clémenceau, il accepte de soutenir le moral des troupes coloniales. Archevêque de Carthage, il devient primat d'Afrique à Tunis, en 1922, et poursuit son oeuvre de christianisation et de colonisation. En 1930, il organise le congrès eucharistique international. Les prétentions italiennes du moment sur la Tunisie désservent les intérêts français et semblent l'empêcher de devenir cardinal. Mort en 1939, Monseigneur Lemaître repose au cimetière de Moulins-Engilbert depuis 1964.
Je quitte Onlay en empruntant à droite la D18 qui me mène au CHATEAU DE
LESVAULT, actuellement chambres d'Hôtes. Au XIXème, l'ancien château de Lesvault ne répond plus aux critères de confort de l'époque. Un nouveau bâtiment est alors construit. Sa façade symétrique, de style néo-classique, présente notamment des frontons de forme triangulaire ou semi-circulaire.
Je continue sur la D 18 vers Moulins-Engilbert en longeant les berges de la Dragne. Plus loin, je bifurquerai vers la Gretaude et rejoindrai Saint Honoré les Bains par la D 985 autour de 13h30. La température est alors de 20°, considérable à cette époque. Au total 43 kms avec un dénivelé de 756 m !!
Félicitations pour votre site magnifique découvert par hasard en cherchant le château de Niaut.
RépondreSupprimerJean-Pierre Labarthe, habitant de ST-Honoré ayant parcouru certaines de ces routes à vélo...
23 septembre 2014