dimanche 13 mai 2012

CHALLENGE DE BOURGOGNE MONTCHANIN LE HAUT

Lever 5h30, voiture 6h15 pour atteindre autour de 7h30 Montchanin le Haut pour participer au "Challenge de Bourgogne". Je m'inscris sur le 90 kms, un petit café, brioche et c'est le départ.

CLIQUER ICI pour avoir le détail du circuit.
P
Au départ c'est un bonne descente vers l'Etang Berthaud. La température n'est que de 9° et il y a un fort vent de Nord-Est qui souffle à 20-30 kmh qui sera une grande gêne dans la deuxième partie du circuit.
Après une longue montée, j'atteins Marigny et son église
et sa vieille auberge.
Plus loin, j'arrive au pied du Mont Saint Vincent. Au bout de la ligne droite, après le virage, la pente va passer à 9-10%, pour ensuite flirter avec les 14% !!!!
En haut le point de vue sur les alentours est assez fantastique. On est à 600 m !!!Mont-Saint-Vincent est le plus haut lieu de Saône et Loire habité (avec Uchon) C'est une cité médiévale : château, remparts, église romane du XIIe siècle classée Monument historique en 1913, puits, ruelles, anciennes maisons, cure, tour de l'assommoir (où l'on a une vue à 360°), musée archéologique.
Construite sur un belvédère granitique de 1080 à 1120, l'église de Mont-Saint-Vincent est lourde et massive et ne possède pas de clocher.
C'est entre 1080 et 1120 que l'église prieurale est reconstruite, sur le belvédère granitique culminant à plus de 600 m, dominant les monts du Charollais et permettant d'embrasser du regard la chaîne du Mont-Blanc et celle du Puy-de-Dôme.

Le monastère de Mont-Saint-Vincent a pour relique un fragment de la Croix. De ce fait, il devient très rapidement un lieu de pèlerinage important, qui est consacré aux trois Marie : Marie-Salomée, Marie-Jacobée, Marie-Madeleine.

Les moines de Cluny quittent définitivement le prieuré en 1506, après plus de cinq siècles de présence.
Les chapiteaux représentent des animaux affrontés.
En forme de croix latine, l'église comporte une nef de quatre travées flanquée de bas-côtés, elle est couverte de berceaux transversaux, ce type de construction est rare ne se trouve que dans l'abbatiale de Tournus, les poussées s'exercent aux extrémités de l'édifice et non latéralement.
Après une grande descente, j'atteins Joncy et m'arrête devant son château. C'est un bâtiment de plan en L comportant un corps principal et une courte aile en retour d'équerre. Il est flanqué d'une grosse tour carrée, sans doute le donjon primitif, desservie par un escalier à vis inclus dans une tourelle à cinq pans, bâtie vers le xve siècle. Les ouvertures irrégulièrement réparties, les éléments défigurés de ce qui fut peut-être une tour-porche, une tourelle en surplomb sur culot conique, aménagée dans l'angle de cette tour et du bâtiment principal, témoignent des remaniements successifs et des travaux du xixe siècle.
J'arrive ensuite à Saint Ythaire
m'arrête devant son église.
Je suis une petite route à flanc de côteau pour atteindre Besanceuil
Ancienne résidence des Seigneurs de Prisque, dont le dernier descendant mourut vers 1792, le château était encore en 1770 entouré de murailles et de fausses brayes, avec tours à chaque coin



Le château de Besanceuil comprend un corps de logis de plan rectangulaire flanqué de tours carrées. Une tour à quatre pans est adossée au centre de la façade.
Je quitte Besanceuil par une belle descente à travers le village.
Puis c'est Bonnay et ses vieilles maisons.
Je m'arrête devant les vestiges de l’église romane qui semble remonter au début du XIIe s. Si la couverture, la façade et les piliers de l’église ont disparu, les parties subsistantes restent impressionnantes, d’abord par leurs dimensions (murs de la nef, transept et chœur flanqué de deux absidioles et surmonté d’un clocher reposant sur une coupole sur trompes), mais aussi par les nombreux vestiges de décors peints. On observe également quelques chapiteaux au décor végétal. 


Le clocher doit son ampleur inhabituelle à la construction de deux corps de flanquement de part et d’autre du massif quadrangulaire d’origine. Cette fortification du XIIIe s. donne au clocher une allure de donjon, comme pour défier les châtelains voisins d’Uxelles et de Brancion.

Une petite montée exigeante me fait apercevoir Burnand et son château
Bâti sur une terrasse rectangulaire, le château, vers 1835, comprenait deux bâtiments en équerre flanqués de tours rondes de hauteur différente. Dans l'angle du L s'élevait une tourelle d'escalier ; au nord courait une muraille couronnée d'un chemin de ronde couvert aujourd'hui disparu. En 1865, une tourelle carrée et des tourelles en surplomb ont été ajoutées

 La Construction du château date du  XVe siècle. Première mention de la seigneurie en 1525 lorsque Philibert Cajod, appartenant à une famille de militaires s'étant distingués au service des Saulx-Tavannes, acquiert le domaine. En1642 Charlotte de Brie, veuve de Philibert III Cajot, fit don du château aux augustins déchaussés qui y établirent,un prieuré, lequel n'abrita jamais plus de quatre ou cinq moines. En 1791, il fut vendu au citoyen Monmessin. En1865, il était aux mains de M. de La Vernette Saint Maurice qui le restaura en utilisant des matériaux prélevés du château de La Serrée.

A côté du château, l'Église de Burnand. Cette petite église romane, sans doute construite entre 940 et 980, contient, dans la travée sous clocher et surtout dans l'abside, un ensemble de peintures d'une qualité exceptionnelle, qui a été mis au jour à partir de 1986 ; une double procession de saints au niveau des fenêtres, un Christ en gloire avec le tétramorphe dans le cul de four. Ce qui a valu le classement de cet édifice comme Monument historique et une restauration soignée. La travée sous clocher a été modifiée au xiie siècle : construction d'une petite coupole sur trompe et probablement reconstruction du clocher. Les peintures sont attribuables aux alentours de l'an 1000 (ou même plus tôt ?). Il y a eu une reprise générale de ce décor dans la seconde moitié du xve siècle.
J'arrive ensuite à Saint Gengoux Le National. La commune doit son nom à saint Guengoult, qui a parcouru le Morvan au VIIIe siècle. Pour installer son influence en Bourgogne méridionale, le roi Louis VII prend prétexte des incursions du comte de Chalon sur les terres de l'abbaye de Cluny pour intervenir contre le comte. L'abbé Étienne se décida alors à conclure un acte de pariage avec le roi en 1166 l'associant dans la possession du doyenné et en particulier dans le burgum novum qui désigne la nouvelle agglomération qui s'est développée autour de l'église.
Le roi Louis VII obtint alors d'installer un prévôt et de fortifier la ville de Saint-Gengoux afin d'assurer sa sécurité. À partir de cette date, les rois de France vont se servir de la ville comme appui pour étendre leur pouvoir dans la basse vallée de la Saône. Louis IX y aurait installé un bailliage avant l'acquisition du comté de Mâcon par le roi 73 ans après l'acte de pariage.
L'église Saint-Gengoux  a été construite en 1120 par les bénédictins de Cluny sous le vocable de saint Gengoux. Elle mesure quarante et un mètres de long et seize de large. Elle fut plusieurs fois pillée et restaurée. En 1802, trois chapelles attenantes à l'église furent détruites pour construire sur leur emplacement une halle aux blés. Depuis août 2004, l'église est inscrite à la Fédération des sites clunisiens
Après avoir tourné vainement dans la ville avec d'autres participants à la recherche du Contrôle-Ravitaillement, je finis par renoncer et quitte donc le lieu pour reprendre l'itinéraire et là, à la sortie, surprise !! A noter, c'était indiqué par voie d'affichage au départ .... si l'on ne sait pas lire ....
Les 50 derniers kilomètres sont une succession de bosses à monter et descendre avec parfois des passages à plus de 10% et avec en prime un bon vent frais défavorable.


Il est 14h45 quand je reviens au local d'accueil avec 99 kms au compteur et plus de 1600m de dénivelé. Sportif et touristique à la fois.

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