Premier jour dans l'Ariège. Premier objectif le plus proche de Saint Paul de Jarrat : Foix. Je m'indexe sur le circuit n° 1 de l' "Ariège-Pyrénés à vélo" pour accomplir cet objectif.
Il est 8h30 quand je pars. Le temps est variable, la température est de 12°, le vent venant du Sud souffle à 20kmh. Ce circuit va me promener aux alentours de Foix dans ce que l'on appelle le Plantaurel. Il fait partie du Piémont pyrénéen, les sommets ne dépassant quasiment pas les 1 000 m, et s'étend tout en longueur ou longitude parallèlement à la ligne de crête des Pyrénées.
Après avoir gravi au départ de Foix, le col de Py, je me dirige vers Dalou et m'arrête devant l'église de Cazals
Le Col de Charcany est le premier Col du séjour , avec une montée de 5 kms à 2-3%, une vraie "mise en jambe".
Deux kilomètres plus loin après une descente rapide, il reste un petit "faux plat" pour atteindre le col de Py (525m)
Plus loin, je repasse à Foix que je vais parcourir avec minutie.
Foix (en occitan Fois1 [ˈfujs, ˈfujʃ] ) est une commune française, ancienne capitale du Comté de Foix, elle est aujourd'hui la préfecture du département de l'Ariège situé en région Midi-Pyrénées. Au recensement de 2009, la ville comptabilisait 9 861 habitants. Elle n'est que la deuxième ville de son département derrière Pamiers qui est l'une de ses deux sous-préfectures.
Je parcours la Vieille ville : elle conserve aujourd'hui son caractère médiéval. En témoignent les ruelles étroites (Rue des Marchands, rue des Chapeliers), ainsi que quelques maisons à colombage.
Du haut de son rocher impressionnant, le Château domine la ville, contrôle l’accès vers la haute vallée de l’Ariège, surveille le bas pays, se protège derrière des murailles imprenables.
L’emplacement du château a été stratégiquement bien choisi car comme la centaine de châteaux forts de l’Ariège (la plupart sont en ruines de nos jours), il date d’une époque de grande insécurité, de brigandage, de rivalité de territoire et en plus il devait commander le passage de la chaine des Pyrénées pour lutter contre les invasions.
L’emplacement du château a été stratégiquement bien choisi car comme la centaine de châteaux forts de l’Ariège (la plupart sont en ruines de nos jours), il date d’une époque de grande insécurité, de brigandage, de rivalité de territoire et en plus il devait commander le passage de la chaine des Pyrénées pour lutter contre les invasions.
Au MoyenAge, le château passait pour imprenable :
« El castels es tant fortz qu’el mezis se defent » (le château est si fort qu’il se défend par lui-même) dit la chanson.
Les grottes du Roc de Foix au confluent de l’Ariège et de l’Arget, sur lequel est construit le château était déjà habité à la préhistoire, une forteresse s’y élève à l’époque mérovingienne mais le château que nous admirons a été construit autour de l’an mil.
Il est le berceau de la célèbre famille comtale qui plus tard s’étendra à la vicomté du Béarn, puis au royaume de Navarre et même au trône de France en la personne d’Henri IV.
« El castels es tant fortz qu’el mezis se defent » (le château est si fort qu’il se défend par lui-même) dit la chanson.
Les grottes du Roc de Foix au confluent de l’Ariège et de l’Arget, sur lequel est construit le château était déjà habité à la préhistoire, une forteresse s’y élève à l’époque mérovingienne mais le château que nous admirons a été construit autour de l’an mil.
Il est le berceau de la célèbre famille comtale qui plus tard s’étendra à la vicomté du Béarn, puis au royaume de Navarre et même au trône de France en la personne d’Henri IV.
C’est en 1002 qu’il figure dans le testament de Roger 1er Comte de Carcassonne qui le lègue à son fils cadet Bernard. Bernard Roger est le premier seigneur a porter le titre de Comte de Foix. Le château devient résidence comtale jusqu’en 1290.
Malgré le départ de la famille comtale pour le Béarn en 1290, le château resta le symbole de la puissance de ses seigneurs : les grands Foix-Béarn dont Fébus (1343-1391) y séjournaient quand ils venaient visiter leurs terres et en cas de guerre, car c’est de là que s’exerçait la défense du pays.
Durant deux siècles (1209 à 1429) les comtes aux personnalités brillantes furent l’âme de la résistance occitane à la croisade contre les Albigeois et le comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.
Malgré le départ de la famille comtale pour le Béarn en 1290, le château resta le symbole de la puissance de ses seigneurs : les grands Foix-Béarn dont Fébus (1343-1391) y séjournaient quand ils venaient visiter leurs terres et en cas de guerre, car c’est de là que s’exerçait la défense du pays.
Durant deux siècles (1209 à 1429) les comtes aux personnalités brillantes furent l’âme de la résistance occitane à la croisade contre les Albigeois et le comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.
Le château ne fut jamais pris pendant la Croisade contre les Albigeois, bien que Simon de Montfort, en 1211 et 1212, ait plusieurs fois ravagé ses abords ; il le fut par contre en 1272 par le Roi de France Philippe le Hardi.
Aux XII et XIIIème siècle, le château n’avait que deux tours carrées, ce n’est qu’au XV ème siècle que fut ajouté la tour ronde.
Aux XVII et XVIII ème siècle, le château fut le siège du gouverneur du pays et continua d’abriter les symboles du pouvoir : la garnison, les prisons, les archives…..Il resta prison jusqu’en 1862 et il abrite depuis 1950 le musée départemental.
Aux XII et XIIIème siècle, le château n’avait que deux tours carrées, ce n’est qu’au XV ème siècle que fut ajouté la tour ronde.
Aux XVII et XVIII ème siècle, le château fut le siège du gouverneur du pays et continua d’abriter les symboles du pouvoir : la garnison, les prisons, les archives…..Il resta prison jusqu’en 1862 et il abrite depuis 1950 le musée départemental.
En 1111, une église romane est "offerte" par un comte de Foix pour abriter les reliques de saint Volusien, 7ème évêque de Tours, mort vers 495 aux portes de Foix alors que les Wisigoths l'exilaient vers l'Espagne.
Fondée vers 860, l'abbaye de St-Volusien devint le lieu privilégié de la vie politique et religieuse de Foix. Détruite en 1580, au moment des guerres de religion, une église gothique est édifiée au 17ème siècle sur les vestiges de la première église romane (crypte, portail roman côté sud).
En 1789, à la Révolution française, les moines quittent l'abbaye. Les bâtiments de l'abbaye abritent actuellement la préfecture de l'Ariège.
Entamés en 1963, les travaux de restauration ont donné à l'édifice une sobre beauté originelle.
En 1789, à la Révolution française, les moines quittent l'abbaye. Les bâtiments de l'abbaye abritent actuellement la préfecture de l'Ariège.
Entamés en 1963, les travaux de restauration ont donné à l'édifice une sobre beauté originelle.
Je regagne ensuite Saint Paul de Jarrat au terme d'une randonnée de 59 kms pour un dénivelé de 538m. Le programme à suivre sera beaucoup plus exigeant .....
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