L'automne s'avère ce samedi encore clément : petit soleil, 15°, un vent venant du sud soufflant à 10kmh, donc de face au départ et dans le dos au retour. Bref, la sortie vélo vers un autre village du canton de Fours - MONTAMBERT - s'impose.
En cliquant ICI , vous aurez le détail du parcours
Il est 9h quand je quitte Saint Honoré pour me diriger vers Vandenesse, puis Montaron et Fours.
Elle est dévastée durant la Révolution puis vendue comme bien national le 26 juillet 1796 au citoyen Parent La Garenne, marchand de bois et maître de forges.
Dépourvue de ses attributs religieux, vidée de tous meubles et délabrée, l'Eglise fait office de grange pendant plus d'un demi-siècle jusqu'à ce que M. Imbert de La Tour l'achète pour en faire don à la commune qui la rend au culte en 1842.
Elle contient un bénitier provenant de l'ancienne église de Tannay.
Touchant l'église, se tient le Prieuré Saint Pierre (XIème siècle - 1661). Ce prieuré bénédictin dépend de la Charité-sur-Loire. Détruit par une bande de pillards en 1530, sa reconstruction commence en 1633 sous l'impulsion du prieur dom Gaspard de Ramilly.
Les travaux s'achèvent en 1661, date inscrite au-dessus du portail. En 1793, l'écusson du prieuré est mutilé.
Je quitte Montambert et longe encore une fois un petit étang,
pour entrer dans le bois des Petits Bessais pour atteindre
le "Chêne du Tiers". D'après la tradition orale, cet arbre, plusieurs fois centenaire, est au Moyen-Age un "chêne de justice", c'est à dire qu'on y rendait la justice. Non loin s'élevait une forteresse désormais entièrement détruite.
Je me replie ensuite vers Saint Honoré en longeant des champs longeant la Cressonne
que je franchis un peu plus loin. Je me dirige vers la Nocle-Maulaix, puis Remilly et enfin Saint Honoré que j'atteins au bout de 65 kms et d'un dénivelé, cette fois tranquille, de 729m.
Il est 9h quand je quitte Saint Honoré pour me diriger vers Vandenesse, puis Montaron et Fours.
A la sortie de Fours, je prends la petite route de 6 kms traversant le Bois de Fours et passant par les Crots Favés.
La commune de Montambert est "cernée" d'une multitude d'étangs. Tous ces étangs sont creusés par l'homme, du Moyen-Age au XIXème siècle. Ils constituent d'indispensables points d'eau et offrent aussi, grâce à la pêche, un complément alimentaire important dans une région assez pauvre.
J'arrive bientôt en vue de Montambert qui se situe au sommet d'une belle petite côte.
Je pose mon vélo à la Mairie et me consacre à l'Eglise Saint Pierre (milieu du XIème - XVIème siècle) Cette église est d'abord prieurale puis paroissiale. Détruite en partie en 1530, elle est immédiatement restaurée. En 1779, l'abbé Lambert fait refaire les plâtres, les boiseries, l'autel et le retable.Elle est dévastée durant la Révolution puis vendue comme bien national le 26 juillet 1796 au citoyen Parent La Garenne, marchand de bois et maître de forges.
Dépourvue de ses attributs religieux, vidée de tous meubles et délabrée, l'Eglise fait office de grange pendant plus d'un demi-siècle jusqu'à ce que M. Imbert de La Tour l'achète pour en faire don à la commune qui la rend au culte en 1842.
Touchant l'église, se tient le Prieuré Saint Pierre (XIème siècle - 1661). Ce prieuré bénédictin dépend de la Charité-sur-Loire. Détruit par une bande de pillards en 1530, sa reconstruction commence en 1633 sous l'impulsion du prieur dom Gaspard de Ramilly.
Les travaux s'achèvent en 1661, date inscrite au-dessus du portail. En 1793, l'écusson du prieuré est mutilé.
Je quitte Montambert et longe encore une fois un petit étang,
pour entrer dans le bois des Petits Bessais pour atteindre
le "Chêne du Tiers". D'après la tradition orale, cet arbre, plusieurs fois centenaire, est au Moyen-Age un "chêne de justice", c'est à dire qu'on y rendait la justice. Non loin s'élevait une forteresse désormais entièrement détruite.
Je poursuis ma route pour atteindre le Château du Pont-de-Cressonne (XVIIème siècle). Ce château, remanié plusieurs fois,est construit en bordure de l'ancienne voie romaine reliant Decize à Bourbon Lancy et de la Cressonne, rivière à la limite du Nivernais et de la Bourgogne. Il sert longtemps de poste de contrôle entre les deux provinces. L'appareillage en damier de briques vernissées rouges et noires est caractéristique de l'architecture bourbonnaise.
que je franchis un peu plus loin. Je me dirige vers la Nocle-Maulaix, puis Remilly et enfin Saint Honoré que j'atteins au bout de 65 kms et d'un dénivelé, cette fois tranquille, de 729m.