dimanche 20 novembre 2011

MONTARON

Temps frais ce matin (12°) à 9h mais ensoleillé. Au menu un petit circuit de 30 kms avec comme objectif : MONTARON et ses curiosités.
Si vous voulez faire ce parcours voici l'itinéraire :


 


 Je quitte Saint Ho pour me diriger ....
 ...... vers Vandenesse et aller vers Montaron.

A l'entrée de Poussery, je m'arrtête devant le pigeonnier du Château (XVème siècle).  Seuls les seigneurs ont droit de chasse et de pêche. Ce colombier est le vestige d'un privilège qui leur est également réservé. Mais les paysans se plaignent souvent des pigeons qui peuvent causer d'importants dégâts dans les champs, notamment au moment des récoltes.


Cent mètres plus loin, se tient le château de Poussery (XVème siècle). En 1765, le château comporte un corps de logis, un pavillon, une grosse tour carrée, une petite tour attenante aux étables et une porte cochère précédée d'un pont de pierre. L'édifice est entouré de fossés et le jardin sillonné de canaux. Moulin, colombier et tuilerie complètent l'ensemble.

 Vers 1840, le conseil général de la Nièvre établit au château et dans ses dépendances une ferme-école. les expériences qui y sont faites sont sans conséquences sur les pratiques des agriculteurs du voisinage. Seuls, les grands propriétaires adoptent les techniques nouvelles, comme le chaulage. Parallèlement, un asile agricole, établi à Drazilly, se propose d'éduquer des enfants abandonnés ou orphelins et de les préparer à devenir agriculteurs. Mais il doit fermer en 1854, faute de crédits.



Deux kilomètres plus loin, j'entre dans MONTARON.
Un peu d'histoire : le territoire de Montaron, traversé par la voie Autun-Bourges, qui passe à Saint Honoré et Decize, semble habité dès l'époque romaine. Il est soumis à deux autorités : celle des Bidault de Monteran et celle des Bénédictins de Chevannes. Le chevalier Pierre Le Bidault s'embarque pour la croisade à Aigues-Mortes en 1248. En outre, les seigneurs de Poussery ont droit de ban et droit de haute, moyenne et basse justice dans toute la paroisse où des fourches patibulaires sont érigées. La paroisse, réunie à celles de Chevannes et de Pouligny, devient la commune de Montaron.


 Je vais tout au fond du village et arrive devant l'Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption (XIIè-XVe-XIXè siècles. Cette église, déjà dédiée à la Vierge Marie, est confirmée par une bulle du pape en l'an 1151. Elle est remaniée au XVème siècle et surtout au XIXème siècle. De plan allongé, l'édifice comporte une nef à un vaisseau de rois travées et un choeur flanqué d'une sacristie.

 Le clocher carré est éclairé par des baies géminées couvertes d'arcs en plein cintre à l'ouest et d'arcs en mitre sur les trois autres faces. Il abrite une cloche de 1661.
 La toiture est refaite en esseaulnes de chataîgnier en 1950. A l'intérieur de l'église, outre les peintures murales du XIVème siècle, un autel du XVème siècle est taillé dans de la pierre de James.























 Les peintures murales de l'Eglise, dégagées de leur gangue de mortier et de plâtre en 1896, portent, par endroit, des traces de l'incendie provoqué par les huguenots en 1570. A l'origine, elles doivent orner la totalité du choeur et des murs de la nef. Les premières peintures découvertes décorent les deux panneaux de la nef. A gauche, sur le panneau du mur nord, sont représentés saint Antoine, un abbé avec sa crosse, deux martyrs avec leurs palmes, une sainte tenant une croix et enfin sainte Marguerite et le dragon.
 Ici représentation du "Christ en Majesté"

 A droite, le panneau du mur sud de la nef évoque le martyre de Saint Jean-Baptiste. Plusieurs scènes se succèdent : Salomé devant une tour, la décollation de saint Jean-Baptiste et, enfin, la jeune fille apportant la tête du saint à sa mère, Hérodiade, assise à côté d'Hérode.

 Côté nord, une nativité avec l'âne et le boeuf et les rois mages.

Je quitte le village pour me diriger vers Corcelles où .....


 .... je m'arrête devant une stèle commémorative de la Seconde Guerre Mondiale. Le cantonnement du maquis de Fours-Montaron à la ferme de Corcelles est découvert par trahison et attaqué par les troupes allemandes à l'aube du 10 juillet 1944. Ce monument est élevé à la mémoire des 23 victimes du massacre, maquisards ou otages tués lors de l'assaut ou sauvagement exécutés en représailles.
 En sortant de Corcelles, je regarde le plan d'eau des Ouavres au soleil levant.
 Puis c'est le retour vers Saint Honoré les Bains en passant par les Coques et Chèvre.

Trente kilomètres plus loin, j'entre dans Saint Honoré les Bains. Le dénivelé, pour une fois, n'était pas très important : 350 m.

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